AVANT PROPOS

Avant propos

Eh oui ma poulette toute en sucre, ma choupette super chouette, ma « divine » cocotte en chocolat, ma  maîtresse indomptable en nougatine, il fallait bien  un jour que je couche sur le papier avide d’indiscrétion nos z’amours, nos joyeuses galipettes et le   merveilleux récit de notre  liaison amoureuse sans façon. Il fallait bien que je parle un jour de toi,Roxane, mon modèle préféré que je croque nuit et jour sans répit ,et de moi  aussi, à travers toi, moi, ton ardent dessinateur plein d’ardeur ! Ainsi, c’est décidé,à partir d’aujourd’hui, nos amours  de vedettes secrètes peu discrétes vont se dévoiler doucement au fil de ses pages comme s’effeuille joyeusement  une strip-teaseuse dans un music hall bavarois pendant la fête de la bière de Mûnchen.

Surtout, ne t’inquiète pas,ma chère et tendre muse, tout va bien se passer, j’en suis sûr !Tu verras, nous mangerons avec appétit les tartes à la crème que je vais  recevoir,mais tu n’auras pas à rougir de mes révélations, juste à t’en réjouir !. j’ai décidé de tout mettre sur la table,de parler de nous et de nos z’aventures érotiques et de nos z’amours, et de tout ce que je voudrais en plus,avec tellement de bonheur et de naturel que le lecteur ne pourra que s’en féliciter ! ; je m’aperçois soudain que tu es pour moi la cerise sur le gâteau de la mariée »(tu sais celle que l'on mange quand la noce est finie) (mais pour l’instant,je n’ai plus qu’à continuer à te dévorer et à cracher avec délicatesse le noyau encore sucré dans les pages de notre bouquin!),Ensuite, il suffira de coucher tout ça sur le papier satiné puis enfin de faire le cake chez les éditeurs pour se faire publier, c’est si simple,au fond d’écrire ses confessions.

Je te le dis, tu es  si craquante depuis toujours et tu me fais si craquer depuis plus longtemps encore. Je sais, ça ne se dit pas mais c’est si vrai ! Je te croque et tu me croustilles, tu m’émoustilles en fait,du soir au matin j’en frétille d’avance c’est tout et c’est déjà si bien !

En fait, il y a des histoires gourmandes au chocolat ou à la vanille,des histoires au caramel au lait  belles à pleurer qui méritent  plus que d’autres d’être  d’être dévorées  par des lecteurs affamés de belles pages d’écriture. Bon appétit mes amis, que le festin commence !mesdames les ogresses, messieurs les ogres,vous allez connaître le bonheur !

Qu’il est doux et libérateur de parler de soi, c’est ce que je me suis dit pour me donner du cœur à l’ouvrage et pour entreprendre ce travail, que dis –je, cette oeuvre !

Notre vie s’écoule tranquille légère et insouciante, comme une  meringue un peu dingue, sexuelle comme un profiterole   au caramel,pourquoi vouloir l’offrir aux regards des autres,nos ennemis de toujours !  Notre existence sera-t-elle bientôt exposée dans la vitrine de la pâtisserie-librairie de la Gare de LYON sans doute ! Suis-je prétentieux de le croire, par Saint Honoré et tous les rois en pâte d’amande de la littérature ,je ne le pense pas, et en même temps je le désire si fort, oui, nous l’aurons nous aussi notre quart d’heure de célébrité.En tout cas j’ai très envie de faire  baver de jalousie plus d’un  marmiton écrivain et de faire saliver les curieux et les critiques culinaires, je veux dire les critiques littéraires !?

Mais attention SAPERLIPOPETTE, superla-tif-tifs, bourrique de bourricot, auto satisfaction déjantée,ô ma ROXANE  bien sûr        notre histoire est plus remarquable qu’une autre, bien  plus chouette, bien plus indispensable à la littérature contemporaine que bien des récits déjà publiés…elle est incontournable, aussi pour comprendre notre époque c’est évident, nom de zeus  ! 

Notre histoire,en tout cas,plus j’y pense, me donne envie de dire et de répéter que tu es à croquer, que nous existons vaillamment tout simplement et que notre petite vie à la gomme n’a rien de banale ; non,c’est sûr,nous ne menons pas une  de ces petites vies bancales, étriquées bien plates comme une crêpe comme on suppose qu'on puisse la vivre à LYON la plus grande ville de province,c'est-à-dire une toute petite ville,très,très,très loin derrière PARIS et son rayonnement artistique.POURTANT J’insiste,au risque de me répéter  sur le fait que notre vie n’est peut-être pas si aplatie que l'on veut bien le faire croire, encore moins « bien plate » car souvent, si l’on s'y interesse,les vies de gens ordinaires comme nous ont quelque chose à offrir, beaucoup mieux que l’ennui ennuyeux, mortel d’une existence sans aspérité dans une ville où les habitants s’ennuient à mourir de jeunesse  .

Et si avec ma toute petite histoire de caricaturiste amoureux de sa muse, avec ma toute petite vie à la gomme,je  parvenais à faire un bouquin, pas un vrai bouquin  d’écrivain, bien sûr mais un assemblage de pages,reliées et brochées tout de même, sans doute très vite condamné à être oublié avant d’être  même d’être imprimé à grande échelle !

C’est sûr j’écris sans vraiment y croire,habitué à perdre mon existence à tourner en rond,un livre seulement pour les chiens sans doute ,peut-être juste pour mon Yorkshire qui me léche ce soir les mains ; mais voilà j’écris tout de même au cas où… en tout cas,soudain je me sens devenir un peu poète,c’est sûr et même , un peu baladin et même pâtissier  puisque j’ose aujourd’hui imaginer ce millefeuille à la crème,farci de souvenirs à vous offrir.